Bonjour à tous.
Ayant moi aussi un problème de toit qui se décolle, j’ai décidé d’y consacrer mon week-end.
Pour aller au plus simple, j’ai commencé par tester la méthode de la colle à papier sur une portière. La colle n’a fait que détremper la mousse rouge qui tenait encore à certain endroit et à faire rétrécir le tissu. Maintenant, il est bien tendu, mais ce n’est pas ce que je voulais. Inutile de dire que cette méthode est à proscrire pour le toit.
Pour commencer, j’ai trouvé un tissu mousse de 3mm couleur marron foncé, c’est ce qui s’accorde le mieux avec les accessoires vissés. 10 euros le mètre chez un grossiste, j’en ai pris deux pour le toit et les portières s’il me vient un jour l’envie de m’y attaquer. Comme vous pouvez le voir sur la photo du tissu, la mousse est collée sur sa partie intérieur sur un maillage blanc. L’avantage est qu’il rend le tissu plus solide et permet de le redécoller en cas de mauvais positionnement, ce qui arrivera certainement. L’inconvénient est qu’il rend le tissu moins souple pour épouser les formes tortueuses au niveau des poignets. Pour un toit de 75, c’est limite mais ça va.
Pour démonter le toit, il faut déclipser les 4 montants d’angles, ceux des ceintures peuvent rester en place. Tirez bien droit pour ne rien casser et faites attention aux petits clips métalliques vert. Il y a aussi deux petits clips à l’arrière du toit. Retirer les appuis-têtes avant et abaisser les dossiers facilite la sortie du toit par le coffre. Il faut lui donner une forme de cylindre sans le casser pour qu’il passe. C’est difficile mais faisable. Pensez à protéger les sièges par une couverture car la mousse rouge tombe facilement et est très difficile à retirer car poisseuse. Il faudra aussi décoller les divers câbles.
Pour la colle, j’ai choisi celle-ci pour sa plage de résistance aux températures. C’est évidement de la néoprène qu’il vous faudra.
Première surprise : en l’étendant au pinceau, elle est beige claire et ce confond avec la couleur du toit, on voit mal où on est passé. J’ai donc procédé par bande de 20 cm et encollé le tissu petit à petit en commençant par le milieu.
Seconde surprise : le toit absorbe immédiatement la première couche, il faut donc en passer une seconde, voir même un troisième aux endroits compliqués pour un bon résultat. Il faudra compter avec presque deux gros pots de 650 g juste pour le toit.
Pour maintenir le tissu sur les bords, évitez les pinces à linges, elles laissent des marques irrécupérables, ou alors placez des cales en cartons ou en bois pour répartir la pression.
Excepté les marques des pinces, le résultat est plus que correct.
Pour ceux qui veulent commander, voici la référence.
J’ai recollé les câbles au pistolet à colle chaude et tout remis en place sans trop de difficulté. La remise en place des poignets élimine le problème de la mousse qui n’a pas épousée parfaitement la courbure. Me voilà tranquille pour 20 ans de plus.
En espérant vous avoir été utile.